République tchèque : les enfants roms concernés par l’adoption internationale
Âgé(e) de un à cinq ans, d’origine rom et en bonne santé. C’est dans ces termes que sont proposés pour l’adoption internationale un certain nombre d’enfants en République tchèque. D’après la responsable de la fondation Notre enfant, « dans les Pays tchèques le désir d’adoption de ces enfants est quasi nul. Tout le monde voudrait un petit à la peau blanche et une fille, si possible ». Selon l’Office de la protection juridique et internationale de l’enfance, qui devrait traiter 40 dossiers environ en 2010, contre 28 en 2009, le nombre de demandes d’adoption est en augmentation croissante. Environ 200 dossiers ont été déposés par des familles originaires de onze pays différents. Avec 40 % des demandes, les Danois, qui bénéficient dans leur pays de toute une série de mesures d’accompagnement des parents de substitution, arrivent en tête, suivis par les Allemands, les Italiens et les Suèdois. Les procédures d’adoption sont relativement longues et contraignantes. Une fois l’enfant légalement abandonné et placé dans une institution, cette dernière recherche, dans la région, une famille de substitution. En cas d’échec, le Ministère du Travail et des Affaires sociales prend le relais et étend l’investigation à tout le pays. Si, celle-ci s’avère infructueuse, l’enfant est alors inscrit au registre de l’Office de la protection juridique et internationale de l’enfance qui se charge de trouver, en trois mois, une famille d’adoption à l’étranger.
Mis en ligne le 12 juillet 2010