NGO's: Congo - kidnapping for Belgium
Robert Ilunga Numbi of the "Friends of Nelson Mandela for the defense of Human Rights:
Children are being kidnapped by a certain Rambo from the Matonge area, for Julienne Mpemba who lives in Belgium. After kidnapping the children, the criminals place the children in so-called orphanages and change their names, with as only goal to get huge money from their partners.
Le dernier point abordé est celui du vol des enfants. A titre illustratif, il a évoqué le cas d’un certain Rambo du quartier Matonge qui volait des enfants pour le compte d’une certaine Julienne Mpemba qui vit en Belgique. Dès que ces enfants sont kidnappés, ces malfaiteurs les placent dans des prétendus orphelinats en changeant leurs noms, dans le seul but d’avoir de fonds faramineux auprès de leurs partenaires.
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Réflexion sur l’avenir de la RDC
Au vu de multiples violations des droits de l’homme en RDC, l’ONGDH « Les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains (ANMDH) », en collaboration avec le collectif des ONG de défense des droits de l’homme, réfléchit sur ce que doivent faire les Congolais pour mettre fin à l’impunité.
Jeudi 21 août au centre catholique Lindonge de Limete, l’organisation non gouvernementale « Les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains (ANMDH) et le collectif des ONG de défense des droits de l’homme de la RDC ont organisé une journée d’information et d’échange public en présence des autorités de la police, dont un colonel venu représenter le général Bisengimana.
Au cours de cette journée, dont les intervenants étaient Robert Ilunga Numbi d’ANMDH, Me Carlos Mupili et Grégoire Mulamba Tshisakamba d’ACIDH, on a passé en revue la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.
De prime abord, Robert Numbi a fait remarquer qu’on a résolu certains problème, mais d’autres sont restés flous. Il a fini par lâcher : « Le pays appartient à tout le monde. Réveillons-nous ensemble, et nous réussirons ». Parmi les dossiers à l’ordre du jour, il y a eu l’affaire Chebeya au Sénégal avec le fugitif Paul Mwilambwe, et qui sera le 29 août 2014 devant la Cour suprême de justice ; l’impunité de persécuteurs des défenseurs des droits de l’homme ; le vol et la vente des bébés ainsi que des enfants de moins de 5 ans ; l’actuel débat sur l’opportunité ou l’inopportunité du changement de la Constitution ; le sort des enfants « Kuluna » après l’opération « Likofi » ou « Coup de poing ». On a aussi évoqué le problème des violences sexuelles, dont la RDC est le premier pays au monde qui en bat le record.
S’agissant de l’opportunité ou l’inopportunité de changer la Constitution, Me Carlos Mupili a fait savoir qu’il y a eu un mécanisme pour la sécuriser, tout en demandant : « Est-ce un péché de la changer ? ». C’est ici qu’il a parlé des Constitutions simples et des Constitutions rigides, en relevant que la souveraineté nationale appartient au peuple. A ce sujet, il a évoqué l’article 64 qui stipule que tout Congolais a le pouvoir de s’opposer à tout individu ou groupe d’individus qui veut prendre le pouvoir par la force. Il y a aussi l’article 69 qui dit que le président de la République veille au respect de la Constitution.
Concernant l’article 220, il a souligné que la Constitution dit : « En certaines matières, ne me touchez pas ! ». Selon cet intervenant, cet article ne concerne pas seulement le mandat du président de la République. En le touchant, on change aussi une République en royaume, on énerve l’indépendance du pouvoir judiciaire et on met fin au pluralisme politique. Ce qui veut dire qu’on revient au parti unique où il n’y aura ni majorité ni opposition. C’est pareil à la Bible où Dieu a dit à Adam et Eve : « Vous pouvez manger tous les fruits, sauf ceux de l’arbre qui est au milieu ». Pour sa part, M. Mulamba Tshisakamba a planché sur la vie intenable que mène le peuple congolais.
Au sujet de l’opération « Likofi » ou « Coup » qui a été lancée pour éradiquer le phénomène « Kuluna » dans la ville de Kinshasa, Robert Ilunga Numbi a commencé par dire : « Il y a eu des exécutions sommaires, et nous avons des preuves ». Il a souligné que même des officiers supérieurs de la police ont été victimes de cette opération. Au nom des parents de victimes, il a demandé qu’on indique au moins l’endroit où les corps de ces enfants ont été enterrés. Et cela avant de déclarer : « C’est qui est illégal, c’est l’exécution des gens sans décision judiciaire ». En passant, il a fait remarquer qu’aujourd’hui, ce ne sont plus les « Kuluna » en culottes sales qui terrorisent les citoyens, mais des hommes en uniforme de la police ou de l’armée.
Quant au dossier Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, le président d’ANMDH a fait remarquer que la justice s’est prononcée sans dire pourquoi on assassiné ces deux défenseurs des droits de l’homme. Parlant du général Oleko à ce sujet, Robert Ilunga a martelé : « Comment un général peut-il se permettre de donner une fausse information à la population ? ».
Tout en se réjouissant de voir que le major Paul Mwilambwe est au Sénégal où il y a la justice universelle, il a regretté le fait que Luzolo Bambi, alors ministre de la Justice, ait interdit un film tourné ici chez nous. C’est ainsi qu’il s’est écrié : « Si l’impunité continue d’aller en ce sens, alors nous sommes en danger ! ».
Le dernier point abordé est celui du vol des enfants. A titre illustratif, il a évoqué le cas d’un certain Rambo du quartier Matonge qui volait des enfants pour le compte d’une certaine Julienne Mpemba qui vit en Belgique. Dès que ces enfants sont kidnappés, ces malfaiteurs les placent dans des prétendus orphelinats en changeant leurs noms, dans le seul but d’avoir de fonds faramineux auprès de leurs partenaires.
Il a fini par relever que même la Société civile est polluée. Or, elle doit être ni du côté du pouvoir, ni de celui de l’opposition. En un mot, l’impunité est une porte ouverte aux violations des droits de l’homme.
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