The right to adoption soon recognized for unmarried couples

23 November 2020

Currently, within an unmarried couple, only one of the two members has the right to adopt a child and therefore has parental authority. This situation is about to change. Monday, the deputies examined in committee, and validated, a bill LREM opening the adoption to the couples pacsés or cohabiting.

Carried by the deputy of Isère Monique Limon, this text “aimed at reforming adoption” intends to facilitate and secure the procedures, and also to strengthen the status of ward of the State. It will be examined on December 2 in the hemicycle of the National Assembly.

The Assembly's Laws Committee has already adopted its article 2 on Monday, which should make it possible to disconnect the plenary adoption from the marital status of the adopter.

Today, marriage is “not a guarantee of stability” for children, explained Monique Limon. Her colleague Coralie Dubost praised a "progress text" which removes all "civil discrimination".

Minimum age required for adopters lowered to 26

LR MPs have said they are opposed to the proposed change in the name of "the best interests of the child". "Marriage is a stable union," said Xavier Breton, deputy for Ain, assuring that it is the "most protective framework". In a press release, the association La Manif pour tous denounced "a dangerous bill examined in a hurry".

By amendment, the deputies also lowered the minimum age required for each adoptive parent, from 28 to 26 years. And the minimum duration of community of life has been reduced from two to one year. The bill also set a maximum age difference of 45 years between the youngest of the adopters and the youngest of the children to be adopted, a difference which was raised to 50 years in committee to take account of changes in society.

The debate on the filiation of children born by gestation for others (Surrogacy) abroad was invited in the discussions, in favor of amendments from LREM deputies which were rejected.

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The bill also deals with the issue of children abandoned by their parents. It comes from a report by Monique Limon and Senator LR Corinne Imbert, submitted to the government at the end of 2019.

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Actuellement, au sein d'un couple non marié, seul l'un des deux membres a le droit d'adopter un enfant et dispose donc de l'autorité parentale. Cette situation est sur le point de changer. Lundi, les députés ont examiné en commission, et validé, une proposition de loi LREM ouvrant l'adoption aux couples pacsés ou concubins.

Porté par la députée de l'Isère Monique Limon, ce texte « visant à réformer l'adoption » entend faciliter et sécuriser les procédures, et aussi renforcer le statut de pupille de l'État. Il sera examiné le 2 décembre dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

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D'ores et déjà, la commission des Lois de l'Assemblée a adopté lundi son article 2, qui doit permettre de déconnecter l'adoption plénière du statut matrimonial de l'adoptant.

Aujourd'hui, le mariage n'est « pas une garantie de stabilité » pour les enfants, a justifié Monique Limon. Sa collègue Coralie Dubost a vanté un « texte de progrès » qui supprime toute « discrimination de nature civile ».

L'âge minimal requis pour les adoptants abaissé à 26 ans

Les députés LR se sont, eux, dits opposés au changement proposé, au nom de « l'intérêt supérieur de l'enfant ». « Le mariage est une union stable », a estimé Xavier Breton, député de l'Ain, assurant que c'est le « cadre le plus protecteur ». Dans un communiqué, l'association La Manif pour tous a dénoncé « une proposition de loi dangereuse examinée de manière précipitée ».

Par amendement, les députés ont en outre abaissé l'âge minimal requis pour chacun des adoptants, de 28 à 26 ans. Et la durée minimale de communauté de vie a été réduite de deux à un an. La proposition de loi fixait aussi un écart d'âge maximal de 45 ans entre le plus jeune des adoptants et le plus jeune des enfants à adopter, écart qui a été porté à 50 ans en commission pour tenir compte des évolutions de la société.

Le débat sur la filiation des enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l'étranger s'est invité dans les échanges, à la faveur d'amendements de députés LREM qui ont été rejetés.

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La proposition de loi traite également de la question des enfants abandonnés par leurs parents. Elle est issue d'un rapport de Monique Limon et de la sénatrice LR Corinne Imbert, remis au gouvernement fin 2019.

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